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Mon histoire

Vous avez déjà ressenti ce frisson qui vous parcoure le corps quand vous écouter une musique qui vous touche, ces larmes qui coulent toutes seules quand un morceau vient, tel une madeleine de Proust, vous rappeler un moment unique de votre vie? Ou encore ces mélodies accrocheuses, ces paroles entêtantes et ces rythmes entraînants qui vous empêchent de rester en place? Personnellement, telle une drogue à laquelle je ne peux me soustraire, ces sensations m'ont mené à faire de la musique mon métier. Au début, vivre de la musique était un rêve dont l'impossible accomplissement m'était continuellement rabâché par mon entourage familial: "La musique, c'est un hobby", "Beaucoup d'appelés, peu d'élus", "La vie d'artiste, c'est une galère!". Vous qui rêvez d'embrasser une carrière artistique avez dû tous entendre ces phrases maintes fois. Je ne blâme pas mon entourage car ces phrases sont souvent prononcées dans le but de "protéger". Quoi qu'il en soit, celles-ci peuvent avoir deux effets diamétralement opposés: soit celui de complètement décourager quelqu'un, soit au contraire lui donner la force de montrer qu'avec de l'envie, de la passion et de la ténacité, on peut toucher cet inaccessible rêve du bout des doigts. Dans mon cas, c'est le deuxième effet qui a pris le dessus.

Alors, autant vous le dire tout de suite, si ces phrases sont si présentes dans l'imaginaire collectif, c'est que certaines sont en partie vérifiées dans la réalité. Il est en effet extrêmement compliqué de vivre de la musique. Pour vous donner mon exemple personnel, malgré le fait de produire des artistes qui génèrent beaucoup de streams et qui passent régulièrement en radio, il est compliqué de mener une vie financièrement stable basée exclusivement sur les revenus de la musique! 

Mon histoire avec la musique a commencé dès l'enfance. Initiée à la guitare à l'université, ma mère m'a inscrit à des cours de guitare classique dans une école de musique à deux pas de chez moi. Je me rappelle encore de cette façon étrange de jouer, l'instrument posé sur la cuisse gauche surélevée grâce à un repose-pied. J'ai très rapidement décroché car à l'époque, la musique ne faisait pas partie de mes priorités. A cet âge-là, je rêvais de devenir footballeur professionnel comme Marc Wilmots, mon idole de l'époque. Comme beaucoup, j'ai également pris des cours de solfège à l'académie, mais là encore, la théorie dénouée de toute pratique musicale m'a très vite dégouté. Seule éclaircie à l'horizon, ce badge de "ménestrel" que j'ai obtenu aux louveteaux. Et je vous assure, pour le petit garçon timide que j'étais à 8 ans, animer une veillée musicale devant toute une meute, c'était pas gagné d'avance :-)

Comme beaucoup, l'adolescence a été pour moi une période assez tourmentée à tous points de vues, faite de multiples expérimentations musicales, allant du rap quand j'écoutais la radio libre de Difool sur Skyrock en cachette de mes parents, des boys band dont j'essayais de reproduire les chorégraphies et du métal quand j'ai commencé à essayer de devenir un mec "cool" :-)

La guitare a refait son apparition dans ma vie à l'âge de 14 ans, c'est là que mon idylle avec la musique a véritablement commencé. Cette fois, plus de musique classique ni de cours de solfège rébarbatifs. J'apprenais enfin à jouer des morceaux à la guitare que j'entendais à la radio! J'ai eu trois professeurs successifs qui m'ont initié pour l'un aux standards de la variété française, pour l'autre à des morceaux plus pointus comme "Dust in the wind" ou encore "Under the bridge", et pour le dernier, aux standards du rock et du métal. C'est à cette époque que j'ai commencé à jouer en groupe, au départ à l'atelier rock de Waremme, et puis ensuite avec mes meilleurs amis dans un groupe de métal que l'on avait baptisé "Dawn Nation". Je portais des t-shirts noirs, je m'étais laissé pousser les trois-quatre poils au menton et Metallica tournait en boucle dans mon kot.

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J'ai très vite été fasciné par la composition musicale. Quand j'avais 15 ans, j'ai commencé à écrire mes premières chansons. -En groupe, c'était moi qui composait l'essentiel de nos morceaux avec l'aide de notre chanteur. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à cultiver cette obsession des refrains  fédérateurs tant je prenais du plaisir à entendre le public rependre en choeur certains de nos refrains malgré un style loin des standards de la radio. 

C'est à la fin de mes études universitaires que j'ai découvert la MAO (musique assisté par ordinateur) via le logiciel Fruity Loops. Au départ, je m'amusais à composer des chansons de musique électronique volontairement caricaturales car je n'adhérais pas à ce style. Quand on est un vrai métalleux, "la techno, c'est de la m***" :-)

Suite au travail que j'ai accompli aux côtés de Tanaë, j'ai eu l'opportunité de rencontrer de nombreux artistes. C'est d'ailleurs en 2019 que l'on m'a présenté Doria D, une jeune artiste actrice-compositrice originaire de Louvain-la-Neuve. Je suis très rapidement tombé sous la charme de sa voix cassée, mais également de sa plume et de ses compositions. Nous avons travaillé ensemble à l'écriture d'un premier EP et avons sorti un premier single en février 2021. Ce single, c'est "Dépendance", un premier morceau que nous ne considérions pas comme le plus fort mais que nous avions décidé de sortir afin d'attiser la curiosité des médias. Doria et moi étions très loin de nous imaginer que ce titre, porté par l'énorme buzz suscité par une vidéo diffusée sur TikTok, nous amènerait à être au sommet des charts en Belgique, à signer un partenariat avec un label en France, à être diffusé sur NRJ, à cumuler plus de 6 millions de streams sur les plateformes de streaming et à permettre à Doria d'avoir son visage exposé sur Times Square à New York grâce à Spotify.

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Aujourd'hui, en 2022, cela fait plus de 10 ans que j'exerce ce magnifique métier de producteur. Au cours de ces 10 années, j'ai commis beaucoup d'erreurs, à tous les niveaux, mais celles-ci m'ont permis d'apprendre, de grandir et d'affiner ma vision. De ces dix années, je retiendrais en premier lieu toutes ces belles rencontres humaines que j'ai pu faire. Je le dis à tout qui veut l'entendre, les rencontres sont le ciment d'une vie professionnelle épanouie. En plus de se faire de nouveau amis, celles-ci me permettent à chaque fois d'aller plus loin dans les projets que j'entreprends. Et c'est un cercle vertueux puisque la réussite d'un projet rejaillit instantanément sur les autres!

Ce que je retiendrais en deuxième lieu, c'est que, depuis mes débuts, lors de chaque sortie de projet, j'ai toujours gardé à l'esprit qu'il fallait tout mettre en oeuvre afin que chaque projet soit pérenne et trouve son audience. Il est absolument nécessaire de se déterminer des objectifs. C'est cette volonté qui m'a poussé à me former en marketing digital, à nouer des partenariats avec des labels et éditeurs, à créer et entretenir des relations avec les médias et les plateformes de streaming...

Dans mon parcours professionnel musical, la rencontre avec Shana a été déterminante pour moi tant elle a eu de une influence sur la suite de mon parcours. En 4 ans, Tanaë a réussi à s'imposer comme une des artistes féminines les plus talentueuses de la scène francophone belge, cumulant des millions de streams sur ses morceaux ainsi que des participations dans les festivals les plus prestigieux en Belgique francophone tels que les Francofolies de Spa, les Solidarités, le BSF mais également une participation au très convoité Eurosonic Festival à Groningen aux Pays-Bas. La musique de Tanaë ne s'arrête pas à nos frontières, preuve en est, l'importante communauté de fans qu'elle rassemble en Turquie, premier pays en terme d'audience sur Spotify. 

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C'est en 2014 que j'ai connu un premier beau succès en radio avec la sortie du titre "Just Wanna Wake Up" en featuring avec le chanteur liégeois Hadrien Collin. Pensé comme un hymne à l'acceptation de soi, ce titre solaire a été enregistré avec la chorale d'enfants Honypop et a squatté les ondes des radios francophones belges pendant un moment cette année-là. Peut-être vous en vous souvenez-vous?

Grâce à ce projet, j'ai gagné en visibilité en tant que producteur et quelques mois plus tard, je recevais un message d'une ancienne collègue qui souhaitait me faire découvrir la voix de sa fille. Cette fille, c'est Shana Seminara, qui est devenu Tanaë en février 2017 lors du lancement de son projet.

Au sortir des études, après un voyage de trois mois en Angleterre, j'ai commencé à ressentir le besoin d'approfondir mon expérience avec la MAO. Je me suis acheté un ordinateur, une carte son, un synthé et un DAW (logiciel de production) et mon premier projet a été de composer un morceau qui aurait pour vocation d'être diffusé dans les stades de foot. Pourquoi? Parce que quand j'allais voir un match de foot, la musique utilisée pour l'entrée des joueurs me procurait toujours énormément d'émotions. C'est au moment de mise en ligne du morceau que je me suis posé la question de savoir comment j'allais promouvoir ce titre. C'est alors qu'il m'est venu l'idée de créer un "label" afin de ne pas devoir contacter les médias en tant qu'artiste. Ce n'était donc pas Manu, l'artiste, mais bien Manu, le producteur de l'artiste Manu, qui contactait les médias pour promouvoir son projet. Vous me suivez? En plus des radios, j'ai contacté tous les clubs de division 1 et 2 en Belgique, et j'ai eu la chance que ma musique soit choisie par le DJ du club du Lierse qui l'a diffusée comme musique d'entrée pendant toute une saison. J'ai également eu la chance d'entendre pour la première fois un morceau que j'avais produit à la télévision lors du match de coupe de Belgique entre Lierse et le Standard! 

En plus de produire mes propres projets, j'ai eu très vite l'envie de travailler avec d'autres artistes. Lorsque j'étais animateur dans un camp d'improvisation théâtrale, j'avais repéré un mec dont le talent m'a directement tapé dans l'oeil. Nous avons donc décidé de travailler ensemble sur quelques singles dont le titre "Tik Tik Song" dont j'avais identifié le potentiel radio dès la première écoute.

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